Les particules fines peuvent être d’origine naturelle ou liées à l’activité humaine, en particulier l’industrie, l’agriculture, les modes de chauffage par combustion et les moyens de transports.


Les microparticules, de la taille du micromètre (µm, un million de fois plus petit qu'un mètre) ne sont pas visibles à l'œil nu. Ce sont celles qui sont mesurées dans l'air à travers :
•    Les particules PM10, de taille inférieure à 10 µm (6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu ou de la taille d'une cellule) et qui pénètrent dans le système respiratoire.
•    Les particules fines ou PM2,5, inférieures ou égales à 2,5 µm (comme les bactéries) et qui peuvent se loger dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires (alvéoles).
 
Ces particules ont des effets sur la santé, principalement au niveau cardiovasculaire et respiratoire. Leurs effets sanitaires sont redoutables : plus les particules sont fines, plus elles pénètrent plus profondément dans l’organisme jusqu’à passer dans le sang et nuire à notre santé. Elles pénètrent les voies respiratoires inférieures et produisent des irritations, des altérations de la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes.