Engagement


La commune s’engage sur l’amélioration de la qualité de l’air selon trois axes principaux : les brûlages, la mobilité autour des écoles et le changement de comportement...

Les enseignants, les élèves, les personnels techniques, les parents d’élèves, ont été sensibilisées et formés à la qualité de l’air. La commune travaille à l’aménagement des espaces autour des écoles (mise en place possible d’actions de type restriction de circulation sur une voie : par exemple devant l’école où le dépose minute se fait, cheminements vertueux vers l’école, PDES, ...)

Il s’agit de porter une réflexion sur une mobilité « raisonnée » vers l’école, pour diminuer l’exposition des personnes et notamment celle des enfants sur ces lieux et d’augmenter le confort et la qualité de vie dans les quartiers.

Concernant le brûlage des déchets verts, il s’agit d’ informer la population de cette interdiction et former les personnels municipaux (police municipale aux contrôles  sur les émissions polluantes liées aux fumées.

 

Jumeau numérique de la commune

Jumeau numérique

Tableau de bord

 

Données des microstations sur la commune

Les résultats de mesures de microstations sont disponibles sur l’interface ICI.

 

Restitution des expérimentations

Expérimentation - Allauch par AtmoSud

 

 

Restitution du challenge sur la commune

Challenge SCOLAIRS

 

Challenges - Allauch par AtmoSud

 

 

Diagnostic air de la commune

Chiffres-clés

La commune d’Allauch, avec 21 200 habitants environ, est située en périphérie de l’agglomération de Marseille, au pied du Garlaban.

Les sources d’émissions comprennent celles des transports routiers :  réseau viaire du village et liaisons routières avec les communes voisines. Les combustions des chauffages au bois (secteur résidentiel) et des brûlages sont des sources, sur la commune, susceptibles de dégrader régulièrement la qualité de l’air. Les activités industrielles et celles du secteur tertiaire influent également sur les émissions. A noter une pollution photochimique estivale marquée, au-delà de la commune, à l’échelle du département, en lien avec les grands pôles industriels et urbains proches.

La qualité de l’air s’améliore depuis une vingtaine d’années, cependant des problématiques subsistent, qu’elles soient locales (dioxyde d’azote, particules...) ou plus générales (particules, ozone), générant une exposition des populations aux polluants atmosphériques.

En ce qui concerne le NO2, en 2020, moins de 100 habitants sont exposés à la valeur limite pour la santé humaine, mais 61 % de la population l’est au regard de la ligne directrice de l’OMS plus restrictive.

Pour les particules PM10, 17% de la population se place au-dessus du seuil de la ligne directrice OMS ; et c’est l’ensemble de la population qui est exposée à la ligne directrice de l’OMS pour les particules PM2.5, celle-ci étant, en effet, située sous le niveau de fond évalué pour la Région Sud.

En 2020, 2 500 habitants d’Allauch sont exposés au dépassement de la valeur cible pour l’ozone.

 

Cartes annuelles

 

 

Cette carte synthétique, basée sur 3 polluants règlementés PM10, NO2 et O3 qualifie les zones ayant un niveau d’exposition à ces polluants plus ou moins élevés. Les grandes zones urbanisées, les réseaux routiers et autoroutiers denses, les grands pôles industriels du territoire, ports et aéroports, ont un impact important sur les émissions de polluants atmosphériques.

Sur Allauch, les zones à enjeux se situent au niveau des voiries les plus importantes, au niveau desquelles les concentrations en oxydes d’azote augmentent en relation avec le trafic routier : il s’agit des voies de contournement du village : avenue Jean Giono, ou bien celles faisant la liaison avec Marseille et Plan de Cuques : route des Quatre Saisons, avenue de Provence, avenue du Canton vert, avenue du Vallon Vert.

A l’échelle de la commune, les combustions des chauffages au bois et des brûlages sont des sources présentes de particules notamment, susceptibles de dégrader régulièrement la qualité de l’air. Les particules liées à la combustion de biomasse augmentent dans les périodes froides pendant lesquelles la demande en énergie est plus forte avec des chaufferies et chauffages domestiques plus utilisés et donc plus émissifs.

La pollution photochimique, quant à elle, est en relation avec des phénomènes plus globaux géographiquement : les émissions de polluants primaires issus du trafic des villes de la métropole (oxydes d’azote) ou des industries (composés organiques volatils), vont se transformer en ozone, notamment en saison estivale, le soleil agissant comme un catalyseur de ces réactions chimiques... L’ensemble du territoire dont Allauch fait partie est touché par cette pollution photochimique avec des pics en été et des dépassements chroniques de la valeur cible pour ce polluant au niveau des populations métropolitaines.

 

Populations exposées au dépassement

 

Le graphe illustre le nombre d’habitants exposés à la valeur cible en ozone.

En ce qui concerne l’ozone, en 2020, 2 500 habitants d’Allauch sont exposés au-delà de la valeur cible (120 µg/m3 sur 8h plus de 25 jours/an). L’année 2020 est un peu atypique, avec un temps plus perturbé (succession remarquable de tempêtes en début d’année et épisodes méditerranéens extrêmement violents- source MétéoFrance) ce qui a moins favorisé la hausse chronique des niveaux d’ozone. 

En ce qui concerne le NO2, en 2020, moins de 100 habitants sont exposés à la valeur limite pour la santé pour ce polluant (40 µg/m3/an) sur une population de 21 200 habitants.

Cependant, si l'on s’attache à la ligne directrice OMS pour le NO2 (10 µg/m3/an), ce sont 13 000 habitants d’Allauch qui y sont exposés, représentant 61 % de la population. (Les seuils OMS : LD ou lignes directrices se sont durcies récemment).

En 2020, pour les PM10 : aucun habitant n’est exposé à la valeur limite annuelle (40 µg/m³/an). Cependant, au regard de la ligne directrice OMS (15 µg/m³ par an), environ 3 500 personnes y sont exposées (17% de la population).

Pour les PM2.5, on ne constate aucune exposition à la valeur limite annuelle (25 µg/m³/an), alors que l’ensemble de la population (100 %) est exposé à la ligne directrice de l’OMS (5 µg/m3/an), celle-ci étant, en effet, située sous le niveau de fond évalué pour la Région Sud.

 

Historique des épisodes

En 2021, à l’échelle du département des Bouches du Rhône, 10 épisodes de pollution à l’ozone sont recensés ainsi que 13 épisodes de pollution aux particules fines.

Les épisodes d’ozone se sont produits entre le 11 juin et le 15 août, en pleine période estivale. Ces dernières années, le nombre de ces pics de pollution à l’ozone a pu varier entre 7 et 25 pics ; ils sont à mettre en relation avec des conditions météorologiques (ensoleillement et régimes de brises) propices à la photochimie, fréquentes. Selon Copernicus, le programme européen d'observation de la Terre, les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées de l'histoire.

Les épisodes de pollution aux particules ont révélé deux sources possibles : la grande majorité d’entre eux correspondent à des phénomènes de « combustion hivernale » ; en effet les émissions des chauffages, des transports, et des industries lors de conditions atmosphériques stables entrainent une augmentions des émissions de particules dans l’atmosphère. Notamment, avec les combustions des chauffages (fioul, bois...) les particules issues du brûlage de biomasse sont très présentes lors des périodes froides. L’autre source est celle des épisodes sahariens avec apport de particules désertiques sur la métropole mais également à l’échelle du Sud-Est de la France, notamment en février-mars et en août 2021.

 

Émissions des principaux secteurs d'activité

 

 

Sur Allauch, en 2019, la grande majorité des émissions d’oxydes d’azote sont issues des transports routiers à hauteur de 76 % ; ensuite le secteur résidentiel tertiaire en génère 12 % et le secteur des activités industrielles 7%.

Les particules fines (PM10) ont des sources diverses sur le territoire d’Allauch, avec une dominance cependant de celles issues du secteur résidentiel dont les émissions s’élèvent à 63 % ; les transports routiers sont émetteurs de particules à hauteur de 13%, et le secteur industriel y contribue pour 11%.

Pour information, la catégorie Emetteurs non inclus regroupe les émissions non prises en compte dans les totaux sectoriels ainsi que les sources non anthropiques. Il s’agit notamment de la remise en suspension des particules fines, des feux de forêt et des sources naturelles (végétation).
 

Pour aller plus loin

Consultez - le jumeau numérique à la rubrique - Services / Smart territoires