Engagement


La commune s’engage sur l’amélioration de la qualité de l’air selon ces axes principaux : intégration de l’air dans la smart city, mobilité et PDES autour des écoles et changement de comportement...

  • Tester l’intégration de données sur la qualité de l’air dans la mise en place de la smart city. Les stations de mesures installées dans la ville délivreront des données qui pourront être transférées vers les plateformes de la commune dans le cadre de la smart city. Cela sera accompagné de la mise à disposition de tableaux de bord et d’indicateurs spécifiques de Venelles et de l’organisation d’un flux de données autour des indicateurs de la qualité de l’air.
  • Dans le cadre de la mobilité autour de l’école, mobilisation des habitants de la commune autour d’un quartier particulier et d’un projet de PDES au niveau de l’école des Cabassols.

 

Jumeau numérique de la commune

 

Jumeau numérique

Tableau de bord

 

Données des microstations sur la commune

Les résultats de mesures de microstations sont disponibles sur l’interface ICI.

 

Restitution des expérimentations

En cours

Diagnostic air de la commune

Chiffres-clés

La commune de Venelles, avec 8 500 habitants environ, est située dans la Vallée de la Durance, entouré de collines boisées, à environ 15 km au nord d’Aix-en-Provence, et à environ 15km au sud de Pertuis. La commune est notamment traversée par la D556 joignant ces deux villes ainsi que par l’autoroute A51 du Val de Durance.

Les sources d’émissions comprennent celles des transports routiers :  réseau viaire du village et liaisons routières avec les communes voisines. Les combustions des chauffages au bois (secteur résidentiel) et des brûlages sont des sources, sur la commune, susceptibles de dégrader régulièrement la qualité de l’air. Les activités industrielles, celles de l'agriculture et du secteur tertiaire influent également sur les émissions. A noter une pollution photochimique estivale marquée, au-delà de la commune, à l’échelle du département, en lien avec les grands pôles industriels et urbains proches.

La qualité de l’air s’améliore depuis une vingtaine d’année, cependant des problématiques subsistent, qu’elles soient locales (dioxyde d’azote, particules...) ou plus générales (particules, ozone), générant une exposition des populations aux polluants atmosphériques.

En ce qui concerne le NO2, en 2020, aucun habitant n’est exposé à la valeur limite pour la santé humaine, mais 23 % de la population l’est au regard de la ligne directrice de l’OMS plus restrictive.

Pour les particules PM10, peu de population se place au-dessus du seuil de la ligne directrice OMS (moins d’une centaine de Venellois) ; et c’est l’ensemble de la population : 100 %, qui est exposée à la ligne directrice de l’OMS pour les particules PM2.5, celle-ci étant, en effet, située sous le niveau de fond évalué pour la Région Sud.

En 2020, la totalité des habitants de Venelles (100 %) sont exposés au dépassement de la valeur cible pour l’ozone

 

Cartes annuelles

 

 

Cette carte synthétique, basée sur 3 polluants règlementés PM10, NO2 et O3 qualifie les zones ayant un niveau d’exposition à ces polluants plus ou moins élevés. Les grandes zones urbanisées, les réseaux routiers et autoroutiers denses, les grands pôles industriels du territoire, ports et aéroports, ont un impact important sur les émissions de polluants atmosphériques.

Sur Venelles, les zones à enjeux se situent au niveau des voiries les plus importantes au niveau desquelles les concentrations en oxydes d’azote augmentent en relation avec le trafic routier : il s’agit des voies de traverse nord-sud du village : avenue des Logissons, avenue de la Grande Bégude, avenue Maurice Plantier, Route de Pertuis, ainsi que l’autoroute du Val de Durance.

A l’échelle de la commune, les combustions des chauffages au bois et des brûlages sont des sources présentes de particules notamment, susceptibles de dégrader régulièrement la qualité de l’air. Les particules liées à la combustion de biomasse augmentent dans les périodes froides pendant lesquelles la demande en énergie est plus forte avec des chaufferies et chauffages domestiques plus utilisés et donc plus émissifs.

La pollution photochimique, quant à elle, est en relation avec des phénomènes plus globaux géographiquement : les émissions de polluants primaires issus du trafic des villes de la métropole (oxydes d’azote) ou des industries (composés organiques volatils), vont se transformer en ozone, notamment en saison estivale, le soleil agissant comme un catalyseur de ces réactions chimiques... L’ensemble du territoire dont Venelles fait partie est touché par cette pollution photochimique avec des pics en été et des dépassements chroniques de la valeur cible pour ce polluant au niveau des populations métropolitaines.

 

Populations exposées au dépassement

 

 

Le graphe illustre le nombre d’habitant exposé à la valeur cible en ozone.

En ce qui concerne l’ozone, en 2020, 8 500 habitants de Venelles sont exposés au-delà de la valeur cible (120 µg/m3 sur 8h plus de 25 jours/an). L’année 2020 est un peu atypique, avec un temps plus perturbé (succession remarquable de tempêtes en début d’année et épisodes méditerranéens extrêmement violents- source MétéoFrance) ce qui a moins favorisé la hausse chronique des niveaux d’ozone. Cette légère amélioration en 2020 n’est toutefois pas sensible à l’échelle de Venelles. Les années 2013 et 2014, avec 8000 habitants exposés avaient pu montrer une légère diminution, 6 ans auparavant.

En ce qui concerne le NO2, en 2020, aucun habitant n’est exposé à la valeur limite pour la santé pour ce polluant (40 µg/m3/an) sur une population de 8 500 habitants.

Cependant, si l'on s’attache à la ligne directrice OMS pour le NO2 (10 µg/m3/an), ce sont cependant 2 000 habitants de Venelles qui y sont exposés, représentant 23 % de la population. (Les seuils OMS : LD ou lignes directrices se sont durcies récemment).

En 2020, pour les PM10 : aucun habitant n’est exposé à la valeur limite annuelle (40 µg/m³/an). Au regard de la ligne directrice OMS (15 µg/m³ par an), là aussi, peu de personnes y sont exposés : moins d’une centaine d’habitants.

Pour les PM2.5, on ne constate aucune exposition à la valeur limite annuelle (25 µg/m³/an), alors que l’ensemble de la population (100 %) est exposé à la ligne directrice de l’OMS (5 µg/m3/an), celle-ci étant, en effet, située sous le niveau de fond évalué pour la Région Sud.

 

Historique des épisodes

En 2021, à l’échelle du département des Bouches du Rhône, 10 épisodes de pollution à l’ozone sont recensés ainsi que 13 épisodes de pollution aux particules fines.

Les épisodes d’ozone se sont produits entre le 11 juin et le 15 août, en pleine période estivale. Ces dernières années, le nombre de ces pics de pollution à l’ozone a pu varier entre 7 et 25 pics ; ils sont à mettre en relation avec des conditions météorologiques (ensoleillement et régimes de brises) propices à la photochimie, fréquentes. Selon Copernicus, le programme européen d'observation de la Terre, les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées de l'histoire.

Les épisodes de pollution aux particules ont révélé deux sources possibles : la grande majorité d’entre eux correspondent à des phénomènes de « combustion hivernale » ; en effet les émissions des chauffages, des transports, et des industries lors de conditions atmosphériques stables entrainent une augmentions des émissions de particules dans l’atmosphère. Notamment, avec les combustions des chauffages (fioul, bois...) les particules issues du brûlage de biomasse sont très présentes lors des périodes froides. L’autre source est celle des épisodes sahariens avec apport de particules désertiques sur la métropole mais également à l’échelle du Sud-Est de la France, notamment en février-mars et en août 2021.

 

Émissions des principaux secteurs d'activité

 

 

Sur Venelles, en 2019, la grande majorité des émissions d’oxydes d’azote sont issues des transports routiers à hauteur de 86 % ; ensuite le secteur résidentiel et tertiaire en génère 7 %, le secteur ferroviaire 4%, l’agriculture 3% , ...le secteur industriel, avec 0.15 % des émissions est très peu contributeur aux oxydes d’azotes.

Les particules fines (PM10) ont des sources diverses sur le territoire de Venelles, avec une dominance cependant de celles issues du secteur résidentiel dont les émissions s’élèvent à 51 % ; les transports routiers sont émetteurs de particules à hauteur de 19%, et le secteur industriel y contribue pour 5%.

Pour information, la catégorie Emetteurs non inclus regroupe les émissions non prises en compte dans les totaux sectoriels ainsi que les sources non anthropiques. Il s’agit notamment de la remise en suspension des particules fines, des feux de forêt et des sources naturelles (végétation).